Illégalités et risques principaux qui entachent le PLU voté en 2016
- En contradiction avec les objectifs poursuivis par le PADD, le SCoT du Sud Yvelines et la Charte du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse (tous ces documents étant cadrés par la loi ALUR votée en 2014) ce PLU non seulement ne densifie pas les « centres urbains » (Bourg et hameaux), mais autorise une extension urbaine, ce qui est banni par ces mêmes documents ! En effet malgré les recommandations des autorités dont sont issus ces documents, les « dents creuses » existantes sont annihilées par un classement (ou zonage) qui les rend inconstructibles. Ces « dents creuses » ont un potentiel largement supérieur à celui du Lotissement de « La Gloriette », qui nous a été vendu pour que « Longvilliers et ses écoles ne meurent pas » !
- Nous pouvons démontrer qu’il y a un grand nombre d’incohérences intrinsèques au PLU, en particulier dans les décisions de classement (ou zonage), qui concourent à montrer que l’unique solution est l’extension urbaine, pourtant bannie par la loi ALUR et par les documents cités plus haut. Cette extension urbaine rompt la continuité écologique et met en danger la biodiversité du site.
- Cette extension urbaine va se concrétiser par le Lotissement de « La Gloriette » (voir autres dossiers suivis), pourtant pour lequel l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) a émis un avis¹ « défavorable » à deux reprises (Déclarations Préalables de novembre 2019 et avril 2020). En particulier il est démontré que l’entrée sud du hameau concerné (La Bâte) risque d’être fortement défigurée, en particulier si des maisons atteignent des hauteurs de 9 mètres, ce qui est possible par une stricte application du document « règlements du PLU » !
- Cette « extension urbaine » fait la part belle a un investisseur privé, à propos duquel nous aimerions savoir quelle est sa contribution aux coûts des travaux d’entretien et d’aménagement !
- (¹) Qui à Longvilliers n’a pas vu sa demande de travaux refusée par le Maire, sous le prétexte que l’ABF avait émis un avis « défavorable » !
Historique des actions et recours entrepris
A l’occasion de l’enquête publique, nous avons rencontré le jeudi 28 janvier 2016 la commissaire enquêtrice, et lui avons laissé les 2 courriers suivants :
Observations générales de l’association relativement au PLU
Au vu de la nouvelle version du PLU qui va être mise en délibéré le vendredi 3 juin 2016, nous avons envoyé au Maire le courriel suivant :
Courriel envoyé par l’association, le 30 mai 2016
Relativement au PLU voté par le Conseil Municipal du 3 juin 2016, notre association a déposé cet été un recours « gracieux » auprès de la mairie, et un recours « hiérarchique » auprès du Préfet des Yvelines. Ci-après copies des lettres et des réponses courantes.